
La plus grande conférence méditerranéenne jamais organisée sur le financement de l’eau appelle à un accroissement des investissements bancaires dans la résilience hydrique
Le Caire, 13-14 octobre 2025. La 6e Conférence annuelle UE-UpM sur le financement et l’investissement dans le domaine de l’eau, qui s’est tenue au Caire et qui constitue le plus grand rassemblement jamais organisé sur le financement de l’eau en Méditerranée, a appelé à un engagement plus fort de la part des banques commerciales et de développement afin d’accélérer les investissements dans la résilience hydrique dans toute la région.
Organisée conjointement par l’Union pour la Méditerranée (UpM) et la Commission européenne dans le cadre de la Semaine de l’eau du Caire, la Conférence s’est fermement imposée comme la principale plateforme régionale pour relever les défis financiers dans le secteur de l’eau.
L’édition de cette année a réuni près de 50 conférenciers et plus de 200 participants issus des gouvernements, des institutions financières, des organisations internationales et de la société civile pour discuter des recommandations de l’UpM sur le financement de l’eau, un cadre complet de priorités et d’actions régionales conçu pour guider les stratégies nationales de financement de l’eau et la planification des investissements.
Ces recommandations, qui seront officiellement examinées lors de la 2e réunion ministérielle de l’UpM sur l’eau en mars 2026 à Rome, fournissent une feuille de route aux pays pour renforcer la réglementation économique des services de l’eau, améliorer l’accès au financement climatique et promouvoir les partenariats public-privé comme moyen de combler le déficit de financement.
Grammenos Mastrojeni, secrétaire général adjoint de l’UpM, a déclaré : « Une seule formule fonctionne en Méditerranée : ensemble, sur un pied d’égalité, chacun recevant, chacun contribuant. Et il n’existe qu’un seul cadre institutionnel, panméditerranéen, capable d’offrir cette approche : l’Union pour la Méditerranée ».
La conférence de cette année a également été l’occasion, pour la première fois, de réunir des banques commerciales, des banques nationales de développement et des institutions financières internationales afin d’identifier les possibilités d’augmenter les flux financiers vers le secteur de l’eau. Les participants ont convenu que les besoins financiers dépassaient largement les capacités publiques, rendant indispensable la mobilisation de toutes les sources de financement disponibles pour accroître les investissements.