Un atelier de l’UpM sur les plans d’égalité hommes-femmes dans l’enseignement supérieur met en lumière les défis et les bonnes pratiques
- L’atelier en ligne de trois heures, organisé conjointement par les divisions des Affaires sociales et civiles et de l’Enseignement supérieur et de la recherche de l’UpM, a permis à plus de 100 participants en ligne de discuter des défis et des opportunités liés aux plans d’égalité entre les femmes et les hommes (GEP de son acronyme anglais) dans les établissements d’enseignement supérieur et dans les STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques).
- Les séances principales se sont concentrées sur l’importance des plans d’égalité entre les femmes et les hommes au sein des universités, en soulignant leur rôle essentiel dans l’obtention de financements et la promotion de l’inclusion dans le monde universitaire. L’atelier a facilité le dialogue sur le développement de GEP efficaces et leur adaptation au contexte méditerranéen.
12 décembre 2023 – Les divisions des Affaires sociales et civiles et de l’Enseignement supérieur et de la recherche de l’Union pour la Méditerranée ont coorganisé un atelier en ligne de 3 heures consacré aux plans d’égalité de genre (GEP) dans les établissements d’enseignement supérieur et les STIM. Cet atelier a permis d’approfondir les complexités techniques liées à la formulation de plans d’égalité de genre efficaces, en offrant aux participants une plateforme pour partager les bonnes pratiques et relever les défis spécifiques au contexte méditerranéen.
Plus de 100 personnes ont participé à cet atelier, dont des représentants de la Coprésidence jordanienne de l’UpM, de la Commission européenne et des universitaires de France, d’Espagne, de Grèce, du Liban, de Jordanie, de Palestine et de Tunisie, ainsi que des entrepreneurs ayant une formation universitaire en ingénierie, en IA et en robotique.
Les intervenants ont partagé leurs visions sur les défis et les opportunités associés au développement, à la mise en œuvre et au suivi des GEP dans le secteur. Bien qu’ils puissent contribuer à l’autonomisation des femmes dans les milieux universitaires en favorisant l’égalité d’accès à l’éducation, aux opportunités de leadership, au financement de la recherche et à l’évolution de carrière, des obstacles persistent, et les participants ont souligné la nécessité de développer une approche de l’éducation précoce qui tienne compte de la dimension de genre.
Les recommandations formulées lors de l’atelier portent notamment sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, l’égalité des sexes en matière de leadership et de recrutement, l’intégration de la dimension de genre dans le contenu de la recherche et de l’enseignement, et les mesures de lutte contre la violence fondée sur le genre. La difficulté à obtenir un soutien politique et les efforts pour lutter contre la discrimination fondée sur le genre ont également été discutés, les panélistes soulignant que les GEP peuvent avoir un effet d’entraînement sur la société en brisant les normes et les rôles traditionnels des hommes et des femmes.
Une table ronde consacrée aux femmes dans les STIM a porté sur les efforts en cours pour remédier aux disparités entre les hommes et les femmes. Les initiatives qui ont été discutées concernent notamment la suppression des stéréotypes grâce à des activités organisées dans les établissements scolaires et la promotion des femmes dans le milieu des STIM par le biais de programmes globaux.