Le 3e comité de pilotage du programme MedNC ouvre la voie à la création de liens transnationaux entre les partenaires locaux algériens, marocains et tunisiens
Le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée a organisé, en collaboration avec l’Office de Coopération Économique pour la Méditerranée et l’Orient (OCEMO), l’École de la Deuxième Chance de Marseille (E2C) et l’Agence Française de Développement (AFD), le 3e comité de pilotage du programme du Réseau méditerranéen nouvelle chance (MedNC). Il s’agit de la première réunion régionale en lien avec le projet depuis qu’il a reçu le label de l’UpM, en décembre 2014.
La réunion, qui a eu lieu dans les locaux du Secrétariat de l’UpM, à Barcelone, visait à dresser un bilan du travail accompli jusqu’à présent et à discuter des moyens de progresser, mais aussi et surtout à développer les synergies, à échanger les expériences et à partager les meilleures pratiques entre les partenaires locaux du consortium MedNC.
Le Professeur Ilan Chet, Secrétaire général adjoint pour l’éducation supérieure et la recherche de l’UpM, a souligné l’importance de l’approche régionale. Il a affirmé : « étant donné l’ampleur du défi du chômage dans la région méditerranéenne, il est essentiel de renforcer la coopération entre les principales parties prenantes travaillant en faveur de l’intégration sociale et professionnelle des jeunes ».
Parmi les acteurs participant à la réunion, des représentants de trois différents projets du Maroc, d’Algérie et de Tunisie faisant actuellement partie du Réseau MedNC ou qui le rejoindront éventuellement dans un futur proche. Au Maroc, les centres « Skills », promus par l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), pour le Maroc ; et l’Association Nouvelle Chance, développée par l’Institut Supérieur de Comptabilité et d’Administration des Entreprises (ISCAE) de l’Université de la Manouba, pour la Tunisie. Des partenaires locaux ont aussi été identifiés en Algérie.
Le programme MedNC a déjà été lancé en Tunisie et sera également mis en œuvre en Algérie et au Maroc. Il profitera à 1 500 jeunes (dont 60 % de femmes) d’ici à la fin de l’année 2016 et pourrait être appliqué et adapté à d’autres pays de la région méditerranéenne à un stade ultérieur.