UfM Motorway of the Sea (MoS) – L’autoroute de la mer de l’UpM. Le projet Turquie-Italie-Tunisie
Ce projet vise à développer un service de transport de marchandises intermodal continu reliant la Turquie (Izmir) à la région du Maghreb par la Tunisie (Tunis et Radès). Le service fera des escales dans les ports italiens de Bari, Brindisi et Tarente. Le projet vise à optimiser le transport de marchandises, les chaînes logistiques et les liaisons entre les deux rives de la Méditerranée en offrant un service à haute fréquence de roulage de fret port à port. Le service contribuera de façon positive à l’expansion des relations commerciales entre les pays de l’UpM en alliant le transport maritime à courte distance à d’autres modes de transport (routier et ferroviaire). De plus, il renforcera la compétitivité globale de la région méditerranéenne tout en complétant et en créant des synergies avec le système de transport méditerranéen existant.
Pour assurer des relations commerciales plus efficaces, durables et avantageuses entre les rives Nord-Ouest et Sud-Est du bassin méditerranéen, les secteurs du transport maritime et de la logistique dans la région méditerranéenne doivent être améliorés. Le projet « Motorways of the Sea (MoS) – L’autoroute de la mer » agit comme un déclencheur de développement économique et social, ainsi que d’intégration, pour toute la région. Le concept de MoS a été défini comme une priorité dans la « Déclaration commune du Sommet de Paris pour la Méditerranée » adoptée par les chefs d’État ou les Gouvernements lors du Sommet euro-méditerranéen du 13 juillet 2008.
Dès janvier 2017, le projet prévoit de développer une « autoroute de la mer », c’est-à-dire un service de transport de marchandises intermodal continu reliant la Turquie (Mersin et Izmir) à la région du Maghreb par la Tunisie (Tunis et Radès), avec des escales dans les ports italiens de Bari, Brindisi et Tarente, offrant ainsi un service à haute fréquence de roulage de fret port à port alliant le transport maritime à courte distance à d’autres modes de transport (routier et ferroviaire). D’autres pays du Maghreb pourront également bénéficier des nouveaux services maritimes.
Avec un coût total supérieur à 477 millions d’euros et des recettes escomptées de 602 millions d’euros pendant un cycle de vie opérationnel de 20 ans, le projet sera crucial pour le développement de la région méditerranéenne. Le nouveau service devrait avoir des retombées environnementales bénéfiques puisqu’une importante partie du trafic routier sera déviée vers le trafic maritime (produisant ainsi un désengorgement du trafic routier, la diminution de la pollution atmosphérique et l’amélioration de la sécurité routière). Il y aura également un transfert important du trafic routier vers le trafic ferroviaire (via le réseau ferroviaire italien pour les marchandises chargées/déchargées dans les ports de Pouilles afin de réduire le nombre considérable de camions des autoroutes congestionnées au profit du réseau ferroviaire).
Le projet établira non seulement une liaison entre les rives Est, Sud et Nord de la Méditerranée, mais renforcera, complètera et créera également des synergies avec le système de transport méditerranéen existant, en cherchant à relier le réseau transeuropéen de transport au réseau transméditerranéen de transport, facilitant ainsi les échanges entre les deux rives de la Méditerranée. De plus, le projet optimisera le transport de marchandises et les chaînes logistiques, et intégrera le transport maritime dans la chaîne logistique globale, contribuant ainsi à renforcer la compétitivité globale de la région méditerranée.
À propos du promoteur et des institutions partenaires
Le promoteur du projet est la Chambre de commerce turque en Italie, avec le soutien technique du Collège des ingénieurs ferroviaires italiens (CIFI) et de « Titi Shipping », une compagnie maritime basée à Brindisi, sous le patronage du Consulat général honoraire de Turquie à Brindisi.