Projet intégré LIFE : Optimiser la mise en œuvre du 2ème RBMP dans le bassin du fleuve Malte
Contexte et objectifs
L’objectif principal du projet LIFE-IP RBMP-MALTE est de soutenir la mise en œuvre du deuxième plan de gestion du bassin du fleuve (River Basin Management Plan – RBMP) par l’implémentation d’une structure intégrée pour la gestion optimale de toutes les ressources en eau des îles maltaises. Pour ce faire, il sera nécessaire de relever les principaux défis horizontaux identifiés au cours d’une analyse des lacunes dans le cadre du processus d’élaboration du deuxième RBMP. Les défis seront relevés par la mise en œuvre de meilleures pratiques, d’études pilotes et d’actions de renforcement des capacités.
Le projet intégré LIFE (IP) devrait être mis en œuvre sur l’ensemble des fleuves maltais (RBD), et donc sur l’ensemble du territoire visé par le ‘Malta´s 2nd River Basin Management Plan’. Concrètement, il est prévu que les actions du programme soient mises en œuvre dans les deux principales îles de Malte et de Gozo ; Malte étant confrontée à des défis comme la pénurie d’eau, la sécheresse, la forte densité de population, l’intrusion saline, la contamination et la vulnérabilité des eaux côtières. La proposition comprend plusieurs étapes axées sur le développement d’actions pilotes au niveau régional. Ces actions comprennent des tutoriels pour la réutilisation des eaux usées, des systèmes de recharge des aquifères dans un contexte de gestion locale des eaux, où ces pratiques seront testées sur des sites pilotes établis dans le cadre des actions LIFE IP, puis reproduites au niveau nationale grâce à l’utilisation du Fonds de cohésion et du Fonds européen agricole européen. Ces mesures seront financées par le Fonds européen pour le développement rural (FEADER) dans le cadre du deuxième RBMP.
Le projet vise à sensibiliser davantage à la nécessité de conserver et de protéger les ressources en eau et les écosystèmes terrestres, aquatiques et marins ; à faciliter l’adoption de mesures visant à renforcer la confiance des parties prenantes et des utilisateurs de l’eau dans les solutions proposées ; d’améliorer l’approche institutionnelle pour mesurer la mise en œuvre, en assurant un niveau élevé de dialogue avec les parties prenantes ; de réduire l’incertitude dans les évaluations de l’état des masses d’eau grâce à une meilleure connaissance des processus, éco systèmes et services liés à l’eau, ainsi que des interactions avec les activités anthropiques, en vue d’éclairer les régimes de gestion de l’écosystème appropriés et de renforcer la confiance des parties prenantes dans ces évaluations. Avec de tels objectifs, on s’attend à une réduction de la demande en eau domestique d’environ 5 %, générant ainsi des économies annuelles d’environ 850 000 m3 dans l’approvisionnement en eau pour les municipalités. En outre, une augmentation nette de la recharge annuelle moyenne d’environ 1,2 million de m3, provenant de sources d’eau alternatives telles que la collection des eaux pluviales et des affluents hautement épurés, ainsi que l’augmentation de la capacité des stations d’épuration à produire une eau et une utilisation accrue de cette eau traitée (au lieu des eaux souterraines), la réduction des risques d’inondation et une meilleure qualité des eaux souterraines mais aussi une sensibilisation aux défis qui se présentent dans le secteur de l’eau et à une gestion optimale des écosystèmes côtiers sont des objectifs visés.
Ce projet d’une durée de 8 ans, promu par l’Agence de l’énergie et de l’eau de Malte (EWA), dispose d’un budget total de 17 millions d’euros et implique Malte, ses îles et les pays non membres de l’UpM pour la capitalisation des activités. Sur le long terme, le transfert régional des connaissances est un élément clé pour tirer le meilleur parti des connaissances et des expériences issues du projet. Dans ce but, l’UpM, par le biais du label UpM, est proposée comme partenaire afin d’établir des passerelles entre le promoteur du projet LIFE IP et les administrations des pays du SEMED intéressés, pour une réplicabilité potentielle et un transfert de connaissances.
Localisation
Chiffres clés
Duration:
96 months
Coût:
€17m
Économies d’eau annuelles :
850 000m3
Contribution financière
60% EC LIFE financial contribution
Promoter
L’Agence de l’énergie et de l’eau de Malte (EWA) est une agence gouvernementale dont les principales fonctions comprennent la formulation, l’évaluation, le suivi et la mise en œuvre des politiques nationales concernant l’utilisation de l’énergie et de l’eau de manière durable, la préparation et la mise à jour des plans visant à atteindre les objectifs nationaux et européens en matière de gestion de l’énergie et des ressources en eau et la mise en œuvre de projets permettant d’atteindre ces objectifs grâce à des initiatives en matière d’efficacité énergétique, de pénétration des énergies renouvelables et de mesures de conservation de l’eau. L’EWA a repris le rôle d’agence politique de l’Autorité des ressources de Malte (MRA) à la suite d’une réforme administrative entreprise par le gouvernement maltais visant à séparer les fonctions politiques et réglementaires dans différentes agences publiques.
Principaux partenaires
Bénéficiaires
– Autorités nationales et locales maltaises ; secteur privé maltais ;
– Universités maltaises ;
– Associations d’utilisateurs maltais ;
– Administrations des pays membres de l’UpM non membres de l’UE intéressées.
Key actions
Implementation of the second River Basin Management Plan (RBMP) through the establishment of an integrated framework for the optimised management of all water resources on the Maltese islands.
Assessment of impacts: related to the exploitation of deep saline aquifer systems, desalination plant discharges on coastal waters, use of the subsurface for heating/cooling purposes.
Seek to address the key horizontal challenges identified during a gap analysis, through the implementation of best practice, demonstration, pilot study, and capacity-building actions.
Specific studies and pilot initiatives aimed at the investigation of innovative water management
aspects, with the aim of addressing technical capacity building for enabling the future regulation of these emerging challenges.
Résultats attendus
Domestic water demand reduced by around 5%, thereby generating annual savings of around 850,000m3 in the municipal water supply.
A net increase in the mean annual recharge of around 1.2 million m3, coming from alternative
water sources such as rainwater runoff and highly cleaned treated effluents.
Increased capacity of wastewater treatment plants to produce highly cleaned water and increased use of this treated wastewater (instead of groundwater).
Reduced flood risk and improved groundwater status.
Increased awareness on the challenges facing the water sector.
Optimised management of coastal ecosystems.