Blog

Le projet a obtenu la labellisation UpM de 2017 à 2021.

Dans presque tous les pays de la région méditerranéenne, l’inclusion économique, en particulier des jeunes et des femmes, est devenue une priorité nationale. Par conséquent, des politiques publiques visant à encourager les travailleurs indépendants et la création d’entreprises ont été introduites. Ces politiques devraient fournir une réponse au défi considérable que représente le soutien aux détenteurs de projets et la garantie d’une viabilité à long terme des nouvelles entreprises et initiatives. C’est la raison pour laquelle le développement et le soutien à l’entrepreneuriat ainsi qu’à la création de réseaux de petites et moyennes entreprises (PME)/très petites entreprises sont cruciaux pour améliorer l’autonomie financière et les perspectives futures des habitants de la région. Dans cet esprit, le réseau SIEMed (un réseau novateur qui recourt au savoir-faire technique et financier de la diaspora), fondé à l’initiative de l’Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée (ACIM) en 2016, rassemble plus de 50 acteurs soutenant l’entrepreneuriat et provenant de 6 pays méditerranéens (Algérie, Égypte, France, Liban, Maroc, Tunisie).

Doté d’un budget de 757 500 euros sur une période de 3 ans (à partir de mars 2017), le réseau SIEMed vise à mettre en œuvre des actions concrètes pour promouvoir la création d’entreprises dans la région. Les moyens prévus sont, entre autres, une implication plus efficace des acteurs concernés, la mise en réseau et l’échange des meilleurs pratiques et des compétences techniques, et des initiatives encourageant l’entrepreneuriat, des mesures correspondant donc à l’un des domaines prioritaires de l’UpM : le développement des entreprises et la création d’emplois. En outre, le projet encourage le dialogue régional et une intégration régionale améliorée grâce à l’incorporation de différentes organisations de la région méditerranéenne qui collaborent pour affronter et surmonter la segmentation actuelle et les défis régionaux en matière d’entrepreneuriat. Enfin, le projet cherche à soutenir la diaspora dans ses investissements économiques en encourageant les organisations locales actives dans ce domaine, facilitant ainsi les échanges et la validation de start-ups à succès, ce qui représente un autre secteur essentiel pour l’UpM.

Les résultats escomptés sont les suivants :

1. 50 organisations de soutien sont devenues actives dans le réseau SIEMed ;
2. Un institut de soutien entrepreneurial a été créé. Il comprend des coachs entrepreneuriaux, des accompagnateurs de l’économie sociale et solidaire et des accompagnateurs de l’entrepreneuriat féminin.
3. Le SIEMed a été reconnu à travers la région méditerranéenne (grâce à une plus grande visibilité médiatique et des acteurs concernés) ;
4. L’entrepreneuriat a été promu et diffusé auprès des femmes et des jeunes, et les acteurs locaux et nationaux concernés y ont été sensibilisés au sein de l’écosystème entrepreneurial (sur la base de la participation à des ateliers et des séminaires aux retours positifs) ;
5. Les organisations du réseau jouissent d’une meilleure compréhension des différentes caractéristiques du soutien au sein de la diaspora.