Plateforme méditerranéenne des connaissances sur l’eau
Contexte et objectives
Ce projet, qui vise à faciliter la production, l’harmonisation et le partage d’informations sur l’eau entre les acteurs concernés en Méditerranée, sera implanté dans six pays pilotes : la Jordanie, le Liban, le Monaco, le Maroc, l’Espagne et la Tunisie (2014-2016).
© EU/Neighbourhood Info Centre
Avec un budget de 9,525 millions d’euros, le projet « Vers une plateforme méditerranéenne des connaissances sur l’eau » contribuera d’une part à améliorer le dialogue, à planifier les processus et à rendre les informations plus accessibles aux partenaires impliqués. D’autre part, l’infrastructure des données fournies par le projet (Systèmes Nationaux d’Information sur l’Eau – SNIE) devrait générer la création de services à valeur ajoutée, contribuant ainsi à une croissance durable dans les pays méditerranéens, et à promouvoir l’investissement dans la région.
De façon globale, le projet de Plateforme méditerranéenne des connaissances sur l’eau vise à contribuer au développement de politiques durables pour une Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) et une adaptation au changement climatique par la production d’un Livre blanc méditerranéen sur l’eau, qui vient s’ajouter aux systèmes d’information nationaux. Les objectifs du projet sont en ligne avec les cadres politiques régionaux, comme le dialogue politique sur la Stratégie de l’eau en Méditerranée occidentale 5 +5 et le Composant de contrôle H2020. Le projet vient répondre directement aux recommandations de la Conférence ministérielle euro-méditerranéenne sur l’eau (22 décembre 2008, Jordanie) « pour préparer une évaluation exhaustive et détaillée des ressources en eau en Méditerranée et des politiques de gestion, basée sur des informations homogènes et cohérentes ».
Localisation
Chiffres clés
Durée:
2013-2016
Partenaires :
12
Coût total :
9,53M €
Pays:
6
Contribution financière
34% du budget est fourni par les promoteurs.
Promoteur
Ce projet est porté par l’Office International de l’Eau (OIEau), une organisation à but non lucratif qui vise à rassembler les partenaires publics et privés impliqués dans la gestion et la protection des ressources en eau à travers le monde.
Il est également porté par l’Institut Méditerranéen de l’Eau, une organisation internationale et non-gouvernementale regroupant différents acteurs de l’eau qui travaillent sur le développement de la coopération multilatérale afin de répondre aux défis et aux priorités de la région.
Partenaires clés
Jordanie : Ministère de l’Eau et de l’Irrigation
Liban : Ministère de l’Énergie et de l’Eau
Monaco : Fondation du Prince Albert II de Monaco
Maroc : Ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement
Espagne : Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Environnement
Tunisie : Ministère de l’Agriculture (Direction générale des ressources en eau)
Partenaires régionaux : Le système euro-méditerranéen d’information sur les savoir-faire dans le domaine de l’eau (SEMIDE), le Centre d’Études sur l’eau et la sécurité des eaux arabes de la Ligue des États arabes, le Plan Bleu (centre d’activités régionales du PNUE-PAM), le Réseau méditerranéen des organismes de bassin (REMOB), l’Institut euro-méditerranéen de l’eau (IEA) et la Fondation AGBAR.
Bénéficiaires
Les autorités nationales et locales de l’eau et les acteurs publics et privés impliqués dans le secteur de l’eau figuraient parmi les principaux bénéficiaires, ainsi que les ministères et les agences respectives en charge de l’environnement, de l’agriculture, de la santé et des statistiques.
Actions clés
Création de systèmes nationaux d’information sur l’eau (SNIE) par le biais d’une approche régionale : directives régionales, outils, formation à la gestion des données et définition des besoins en matière de communication de données internationales.
Les premières étapes de la mise en œuvre comprenaient le partage des données entre les quatre pays pilotes du sud de la Méditerranée et la mise en place des premiers accords de gouvernance opérationnelle et des outils informatiques pour le SNIE.
Rédaction d’un livre blanc méditerranéen sur l’eau après avoir fourni une assistance technique, dans le but de compiler des données et de présenter une image régionale des ressources en eau et de leurs utilisations dans les pays partenaires.
Résultats
Mise en œuvre de la phase initiale des systèmes nationaux d’information sur l’eau (SNIE) au Maroc, en Tunisie, en Jordanie et au Liban, sur la base de directives régionales et de normes internationales.
Organisation de cours de formation pour le développement et la gestion de systèmes d’information sur l’eau partagée.
Lancement d’une plateforme régionale d’échange d’expériences et de bonnes pratiques sur le processus de développement de systèmes d’information nationaux et de livres blancs sur l’eau.
Préparation de flux de données automatisés pour les rapports internationaux convenus dans la région méditerranéenne.