Le secrétaire général de l’UpM aborde les défis sécuritaires méditerranéens au Conseil de sécurité de l’ONU
New York, États-Unis, 17-18 avril 2024. Le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Nasser Kamel, a participé à une discussion au Conseil de sécurité de l’ONU le 17 avril sur le rôle des jeunes dans la lutte contre les défis sécuritaires méditerranéens. Le secrétaire général de de l’UPM était invité par Malte, en charge de la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois d’avril.
La Méditerranée est confrontée à divers défis, qui reflètent ceux rencontrés à l’échelle mondiale, notamment l’instabilité politique, les inégalités socio-économiques et les menaces transnationales. Face à l’insuffisance des réponses traditionnelles, il est essentiel d’adopter une approche globale, l’engagement des jeunes jouant un rôle central, notamment dans les efforts de paix. Les jeunes sont également confrontés à l’exclusion politique, à des opportunités économiques limitées et à un espace civique qui se rétrécit, autant de problèmes qui sont aggravés par le changement climatique. Il est urgent d’adopter une approche globale pour relever ces défis à multiples facettes et exploiter le potentiel des jeunes pour trouver des solutions durables.
Le SG de l’UpM, Nasser Kamel, a prononcé un discours liminaire soulignant l’impact du changement climatique en Méditerranée, et le rôle de l’UpM à cet égard. Mettant l’accent sur le rôle essentiel des jeunes, celui-ci a évoqué la possibilité de les impliquer davantage dans les processus de prise de décision afin de façonner les politiques futures et de transformer la région méditerranéenne en une lueur d’espoir.
« Les jeunes ne peuvent être appelés à participer uniquement aux étapes initiales de la prise de décision. Ils devraient également être impliqués dans les phases de suivi et de contrôle. Leur enthousiasme et leur capacité à influencer les décisions est une ressource que nous ne pouvons plus nous permettre de négliger ». -Nasser Kamel, secrétaire général de l’UpM.
Le 18 avril, le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu un débat ouvert sur la situation au Moyen-Orient. Nasser Kamel a prononcé un discours réitérant la position de l’UpM : le dialogue et la coopération sont les seuls moyens de résoudre les conflits et les tensions politiques qui affectent ses États membres. « Le contexte dans lequel nous vivons aujourd’hui n’est pas seulement un tournant pour nous, mais aussi pour l’histoire. Notre réponse collective va en effet déterminer l’avenir pour plusieurs décennies », a déclaré Nasser Kamel.
Le secrétaire général de l’UpM a également rencontré le ministre maltais des Affaires étrangères, européennes et commerciales, le Dr Ian Borg. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la coopération entre tous les partenaires méditerranéens, ainsi que sur l’importance de promouvoir le dialogue et la compréhension interculturels par le biais d’initiatives telles que la Journée de la Méditerranée, qui a été approuvée par tous les États membres de l’UpM en novembre 2020.
Plus d’informations sur l’action de l’UpM pour la participation et l’engagement des jeunes
En 2021, l’Union pour la Méditerranée a lancé la Stratégie de l’UpM pour la jeunesse à l’horizon 2030, avec un appel à l’action co-construit avec des organisations de la région dirigées par des jeunes et axées sur la jeunesse. Reposant sur trois piliers principaux – (i) l’environnement et l’action pour le climat ; (ii) l’éducation et l’emploi ; et (iii) l’inclusion sociale et la participation – et avec une optique transversale de genre, cette stratégie exploite des secteurs innovants, tels que les économies verte, bleue et circulaire, qui contribuent également à la création d’emplois indispensables pour atténuer le chômage des jeunes en Méditerranée.
L’UpM promeut activement la participation des jeunes aux processus décisionnels car ils sont étroitement liés à la mise en œuvre et au succès de l’Agenda 2030 pour le développement durable et de l’Accord de Paris, ce dernier réaffirmant l’équité intergénérationnelle comme principe directeur façonnant l’action climatique.