
L’UpM soutient les femmes euro-méditerranéennes dans la lutte pour l’égalité des genres et l’action climatique à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes
- La région est un point chaud du changement climatique, dont les effets touchent de manière disproportionnée les femmes. Regardez le webinaire de l’UpM à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, consacré aux liens entre genre, changement climatique et sécurité. L’événement a exploré les moyens de tirer parti du potentiel des femmes pour lutter contre le changement climatique et en gérer les conséquences en matière de paix et de sécurité.
- Plus tard cette année, l’UpM présentera le 2ème Rapport d’étape sur l’égalité des genres dans la région euro-méditerranéenne. Basé sur les données du premier Mécanisme intergouvernemental de suivi du genre, il fournira aux décideurs politiques des recommandations fondées sur des données probantes afin de réduire les inégalités entre les sexes dans la région.
8 mars 2025, Barcelone. Alors qu’une nouvelle Journée internationale des droits des femmes est célébrée, il est essentiel de rappeler que l’égalité des genres dans la région euro-méditerranéenne est loin d’être acquise, en dépit des progrès réalisés des deux côtés de notre mer commune. Dans une région qui se réchauffe à un rythme 20 % plus rapide que la moyenne mondiale, le changement climatique aggrave les inégalités socioéconomiques existantes. Les femmes, en particulier celles issues de communautés rurales et à faible revenu, sont les plus touchées, confrontées à une instabilité accrue et à la raréfaction des ressources. Cette situation pèse sur l’ensemble de la société, alors que les femmes ont un rôle clé à jouer dans la mise en place de réponses inclusives et efficaces face à cette crise.
C’est pourquoi l’Union pour la Méditerranée a marqué la Journée internationale des droits des femmes par un webinaire consacré aux interactions entre genre, changement climatique et sécurité. Cet événement en ligne, ouvert au grand public, a également été l’occasion de présenter la dernière note d’orientation réalisée en partenariat avec l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed), intitulée : « Crise climatique et égalité des genres dans la région euro-méditerranéenne – Nouveaux risques pour la sécurité ».
Parmi les intervenantes ont figuré Sarine Karajerjian, chercheuse au sein du groupe de réflexion Arab Reform Initiative, Anthi Brouma du Global Water Partnership – Mediterranean, ainsi que Zeina Moneer, spécialiste des politiques environnementales et titulaire d’un doctorat de l’Université de Fribourg. Ensemble, elles ont discuté des moyens de renforcer le rôle des femmes dans la gouvernance climatique et la consolidation de la paix.
« Les nombreux défis auxquels sont confrontées les femmes euro-méditerranéennes doivent être considérés comme des occasions de les autonomiser en tant qu’actrices du changement », a déclaré Stephen Borg, Secrétaire général adjoint de l’UpM pour les affaires sociales et civiles.
« Les femmes de notre région ont des capacités extraordinaires, notamment en matière d’adaptation climatique et d’initiatives pour la paix. Leur rôle essentiel dans la société ne doit pas être perçu sous l’angle de la victimisation, mais bien comme celui de leaders du changement dont nous avons cruellement besoin », a ajouté Anna Dorangricchia, experte en égalité des genres à l’UpM.
L’autonomisation des femmes en tant que moteurs du développement et de la sécurité régionale est l’un des axes prioritaires de l’action de l’UpM. Plus tard cette année, alors que la communauté internationale célébrera le 30ème anniversaire de la Déclaration de Pékin des Nations Unies, l’UpM présentera son 2ème Rapport d’étape sur l’égalité des genres dans la région euro-méditerranéenne, qui s’appuiera sur les conclusions de son Mécanisme intergouvernemental de suivi du genre. D’autres initiatives illustrent cet engagement, notamment le prochain lancement du Réseau méditerranéen des femmes journalistes ou encore le Women Business Forum, un rendez-vous annuel qui a déjà mobilisé plus de 150 femmes entrepreneures et 10 acteurs financiers.