Renforcer nos actions pour la santé des femmes et des filles victimes de violence
Contexte et objectifs
Ce projet permet aux pays impliqués d’améliorer leur campagne de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Il aspire également à atteindre les Objectifs de développement durable nº3 et nº5, soit, « permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge », ainsi que « parvenir à l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles ».
Ce projet vise à délivrer aux gouvernements et aux parties prenantes des pays concernés, des indicateurs et des outils de sensibilisation mesurant l’impact des violences faites aux femmes en matière de santé publique. Le projet fournit également des recommandations concrètes pour renforcer les capacités du secteur de la santé afin de lutter contre ce fléau.
Les objectifs du projet s’adaptent au contexte et prennent en considération les défis supplémentaires liés à la pandémie de Covid-19. Les activités en présentiel étant pour le moment interrompues, des outils en ligne ont été élaborés, afin de maintenir l’organisation de conférences et webinaires.
Les objectifs de ce projet sont :
- Intégrer la prévention et les mesures contre les violences faites aux femmes et aux filles dans les plans nationaux, les politiques et les protocoles de santé des pays membres de l’UpM, liés notamment au Covid-19 ; mettre en avant les progrès réalisés ; partager les meilleures pratiques et identifier les enjeux communs.
- Proposer aux décideurs politiques des outils et des recommandations dans le secteur de la santé afin de prévenir et de lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles.
- Grâce à une réponse multisectorielle, permettre aux acteurs nationaux de renforcer leurs services de santé pour limiter les violences envers les femmes et les filles.
Localisation
Chiffres clés
Pays :
12
Durée :
24 mois
Coût :
€660K
Budget
660 491 €, dont 181 620 € alloués par l’Organisation mondiale de la Santé
Partenariat
Le projet relève du protocole d’accord signé entre l’Organisation mondiale de la Santé et l’UpM.
Promoteur du projet
Ce projet est mis en place par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en coordination avec son Département Santé et recherche génésiques (RHR) et ses bureaux régionaux en Europe et en Méditerranée orientale dédiés aux violences faites aux femmes et aux filles.
Depuis 20 ans, l’OMS a fait de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles un enjeu de santé publique, plaçant cette question au cœur de son programme de santé et de développement. Au sein des Nations unies, l’OMS est mandatée dans le but de fournir les éléments, les orientations et les normes au secteur de la santé et également apporter un support technique aux ministères de la Santé et autres acteurs clés.
Bénéficiaires
Les bénéficiaires directs de ce projet sont les décideurs politiques situés dans la région de l’UpM qui légifèrent, allouent les financements et définissent les directives. Cependant, les bénéficiaires principaux restent bien entendu les femmes et les filles résidentes de ces pays, qui se trouvent en danger et peuvent avoir recours à ces programmes d’aide et de prévention.
Actions clés
Réaliser une analyse de référence sur la façon dont la question des violences faites aux femmes et aux filles est gérée au sein des plans nationaux, des politiques et des protocoles de santé dans les pays de la région méditerranéenne.
Mettre en place un dialogue collaboratif entre les 12 pays pour qu’ils partagent expériences et connaissances.
Travailler étroitement avec les 12 pays pour positionner le secteur de la santé comme prioritaire.
Collaboration avec les 12 pays pour concevoir et mettre en œuvre des actions de sensibilisation et de promotion utiles sur le rôle du secteur de la santé.
Résultats attendus
- Les décideurs politiques issus au moins de 12 pays de l’UpM doivent avoir connaissance de ces approches globales de santé publique pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles.
- Au moins 6 pays doivent avoir inclus cette feuille de route dans leurs plans nationaux, leurs stratégies ou leurs politiques, afin que des actions concrètes soient mise en œuvre pour prévenir et lutter contre les violences envers les femmes et les filles.
- La connaissance et les compétences des décideurs politiques de ces 6 pays, surtout en provenance du Sud et de l’Est de la Méditerranée, doivent leur permettre de renforcer la réponse sanitaire pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles.
- Au moins 2 pays doivent avoir développé ou mis à jour leur protocole national ou leurs politiques publiques (incluant celles sur le Covid-19), avec un axe dédié au secteur de la santé en lien avec les orientations et outils de l’OMS pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles.