Deux nouveaux projets régionaux ont été labellisés par les pays membres de l’UpM
Barcelone, le 4 octobre 2013. Les hauts fonctionnaires des 43 États membres de l’UpM ont approuvé, lors de la Réunion des hauts fonctionnaires tenue les 3 et 4 octobre à Vilnius, la labellisation de deux projets, qui seront promus par l’UpM.
Le projet « Génération Entrepreneur » relève de l’initiative « Med4Jobs » et repose sur deux composantes : la capacité d’insertion professionnelle et la création de nouvelles entreprises. Ce programme offrira une formation à l’entrepreneuriat et aux compétences professionnelles aux jeunes du sud et de l’est de la Méditerranée, en se centrant particulièrement sur la création d’entreprises de la part des jeunes et leur soutien. Ce projet est promu par INJAZ Al-Arab, une organisation à but non lucratif opérant dans 15 pays de la région MENA.
Il couvrira les pays suivants : l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie. Environ 79 000 écoles et étudiants universitaires provenant de pays du sud et de l’est de la Méditerranée sont impliqués dans ce projet et en seront les bénéficiaires. En outre, il envisage de créer environ 500 emplois conditionnés à la réussite d’une période d’encadrement et d’incubation, à travers un soutien à 50 start-ups qui seront financées par le projet.
« Génération Entrepreneur » cherche à développer et maintenir un environnement d’entrepreneuriat dans tout le nord de l’Afrique et le Levant africain, à travers le développement des programmes de formation et des activités de l’INJAZ et sera mis en œuvre sur une période de 3 ans. Le soutien sera fourni directement à travers les programmes de l’INJAZ, qui se centrent sur i) la formation générale à l’entrepreneuriat, ii) la formation pratique en affaires et iii) le soutient aux start-ups.
En vue de contribuer à la protection durable de la mer Méditerranée, le « Programme intégré pour la protection du lac de Bizerte contre la pollution » permettra d’appliquer des méthodes durables de protection des points sensibles de pollution et de prévention de leurs sources, pouvant affecter la qualité environnementale des écosystèmes marins et côtiers et la qualité de vie de la région de Bizerte, dans le nord de la Tunisie. Reliée à la mer Méditerranée, elle est située près de réserves naturelles terrestres (le parc national de l’Ichkeul) et maritimes (les zones marines protégées de Cap blanc et Cap Serrat) et est largement considérée, depuis plus d’une décennie, comme étant un point sensible de pollution marine à impact régional. Elle a été placée à la tête des priorités du gouvernement tunisien en ce qui concerne la dépollution et se situe également dans le cadre de l’Initiative euro-méditerranéenne Horizon 2020.
Disposant d’un budget total de plus de 90 millions d’euros sur une période de 5 ans (commençant en 2014), ce projet, qui est promu et mandaté par le ministère de l’Équipement et de l’Environnement de la Tunisie, visera à éliminer les principales sources de tous les types de pollution affectant le lac de Bizerte ou les populations qui vivent sur ses rives, afin de garantir un environnement sain et de permettre un certain niveau de qualité de vie et d’activités urbaines et économiques durables telles que l’agriculture, l’industrie, le tourisme, l’aquaculture ou la pêche.